Chu tomber sur ce texte que j’ai écrit ya presque un an, pour le marathon d’écriture intercollégial… j’ai presque de la difficulté a croire que c,est moi qui a pondu ca…e t je capote sur l’exactitude de la situation (bref, c’est encore d’actualité)
Comme quoi, plus on veilli, plus c,est pareil….
Voici le dit texte :
(pour ceux qui ne savent pas, le marathon d’écriture commence a 13 :30 un vendredi, et fini le samedi a 13 :30… 24h d’écriture, pas de sommeil…. L faut toujrous écrire, il y a un minimum a faire pour pouvoir participer au recueil finale c'est-à-dire 1 page par heure d’écriture (+ ou – 200 mots pour un texte, + ou – 75 pour de la poésie), avec exercice proposer (roman, journalisme, poésie, libre, nouvelle, théâtre, etc…)
Sujet : Ce n’est pas tant la blancheur de la page que la profondeur du silence qui angoisse
Temps : 1h30 de rédaction, correction et recopie
Longueur : +ou – 250 mots
Elle réfléchit… Doucement, elle se laisse guider par son cœur… Ce cafouillis de mots, d’émotions en fusion, elle fond sous ce long tsunami de magma. Cependant, elle ne sait pas s’exprimer. Elle n’est pas cracheuse de feu, il ne faut pas lui en vouloir. Ses affres l’empêchent de vivre dans le monde extérieur, dans l’extrême blancheur de toutes les créatures. N’est-il pas vrai que tout semble si parfait vu d’ailleurs? Elle, si énigmatique, si mystérieuse, si marginale. Tout le monde la voit, mais qui peut réellement la lire, la déchiffrer? Elle semble harmonieuse aux yeux des gens, mais elle est tourmentée. Elle rêve de trouver l’idéale couleur, le complément de sa teinte, histoire de mettre fin à sa souffrance.
Pendant ce temps, elle flotte quelque peu dans un univers de médiocrité. Et puis, qui veut vraiment connaître les angoisses des autres? Elle se referme, profondément meurtrie, emprisonnée dans sa propre âme… Découragée de tout ce qu’elle a à affronter, à faire et à accomplir pour espérer une parcelle de délivrance, elle sombre dans cette mélancolie, un peu lasse de mettre le doigt sur le véritable souci, de peur de raviver ses craintes. Prudemment, elle s’attache à son flot déferlant de vide et de rien. Un pur silence, on croirait un moine. En réalité, c’est moi, le moi qui sommeille en nous, cette charmante personne qui a peur d’être cueillie… Ouvre-toi, délicate rose de la conscience et délivre-toi de cette marée de pleurs, de joie, de larmes, de fantasmes et remplis le blanc de tes yeux. Ils sont les pages de ton être, parsemés d’étoiles qui n’attendent que de briller…
(pour ceux qui veuillent voir les autres textes, le recueil se nomme –hors d’œuvre et écrits fins- cette année… c’est la 17e édition du marathon (la 18e devrait avoir lieu en mars))
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